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Née en 1844, Sarah Bernardt est considérée comme l'une de plus grandes actrices françaises. Désignée par Victor Hugo comme "la Voix d'or" pour son talent déclamatoire hors pair, elle envoûte aussi par sa gestuelle et les émotions qu'elle porte. Sa renommée franchira les frontières et ses admirateurs se compteront par milliers tout au long d'une carrière longue de plus de soixante ans.
L'actrice décède en 1923, lors d'un tournage...cinématographique pour Sacha Guitry.
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Publié le
" A 60 ans passés, la “divine Sarah” se blesse au genou droit en sautant du parapet dans la scène finale de Tosca. La gangrène s’installe : dix ans plus tard, l’actrice est amputée. Elle affrontera l’opération avec un rare courage et refusera de laisser son handicap mettre fin à sa carrière : la mort la surprend en 1923, en plein tournage d’un film. Après son amputation, elle n’hésitera pas à se rendre au front pour rendre visite aux poilus.
On raconte plusieurs histoires sur son membre amputé. L’une d’elles semble véridique. Pendant sa convalescence, la comédienne aurait reçu un message du directeur de l’exposition panaméricaine à San Francisco lui offrant 100 000 livres en échange du droit d’exposer sa jambe. “Laquelle ?” lui aurait-elle répondu par télégramme.
Une chose est sûre, c’est que personne ne sait où se trouve la droite."
Source : article repris par la revue Courrier International
http://www.courrierinternational.com/article/2007/04/12/la-jambe-de-sarah-bernhardt
Après son amputation au-dessus du genou droit, le 12 mars 1915, Sarah Bernardt poursuit courageusement sa carrière de comédienne. Mais dans sa vie, dès lors, elle prendra beaucoup de choses par-dessus la jambe...(DC)
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Un handicap ? quel handicap ?
Peu encline à se soucier de son handicap, Sarah continuera de jouer assise, refusant toute prothèse. Mieux, elle se rendra au front en chaise à porteurs, pour soutenir le moral des troupes. Ce qui lui vaudra le surnom de "Mère La Chaise".
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- En haut : portrait de Sarah Bernardt (1844-1923), par Napoléon Sarony, vers 1880
- En bas : portrait de la comédienne en 1910, par Henry Walter Barnett
( wikipédia, CC-BY SA 3.0)
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Il faut haïr très peu, car c'est très fatigant.
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