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"Que la peste soit des avares et des avaricieux", s'insurge Molière dans sa célèbre comédie.
Et nombre d'auteurs depuis les Grecs se sont emparés du mot avare et de ses déclinaisons pour louer, rarement, le souci déconomie qui en apporterait justification,ou, plus fréquemment, se désoler d'un vice, dégradant la nature humaine.
Harpagon est ridicule et pathétique dans son ardeur à amasser. Picsou est une métaphore rigolote dans les cartoons pour enfants. Monsieur Grandet, père d'Eugénie et héros de Balzac, est l'archétype de l'égoïste et de celui qui veut économiser en tout et sur tout, "y compris le mouvement" !
Autant de caractères révélés par la littérature, ourlés de formules, ciselées en aphorismes, destinées à en aiguiser les traits.
Autant de citations dont le lecteur trouvera des exemples ici.
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La frugalité sans libéralité, est le premier pas vers l'avarice; et la libéralité sans frugalité est le premier pas vers la prodigalité.
"L'avarice s'appelle prudence et sage économie."
(Alphonse Karr)
L'avarice est la plus vile, mais non pas la plus malheureuse des passions.
L’avarice est le pire défaut qui existe, si on compte ses sous, on compte aussi ses sentiments.
L'avarice ternit toute la gloire : on a dit qu'il y avait d'illustres scélérats, mais on n'a pas dit qu'il y eût d'illustres avares.
La peur est l'âme de l'avarice; les provisions et trésors sont des précautions, l'ordre est un moyen d'en faire revue; et la crainte du prodigue y est peut-être plus naturelle que la crainte des voleurs.
Pour un avare, éjaculer est un gaspillage.
Un avare est un imbécile qui se laisse mourir de faim pour garder de quoi vivre.
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