(de Gaulle, Lajoinie, Chirac, Tapie, Barre, Debré, Santini, Sarkozy, Chevènement, etc.)
En politique aussi, on enfile des perles...
Dans un article de novembre 2016 signé Djilia, le Forum sur l'amitié entre les peuples d'Europe Centrale et d'Europe Orientale s'est intéressé - rendons à César ce qui lui appartient - au livre de Joseph Vebret Les perles de la République, paru aux Editions de l'Archipel en 2004.
Cet ouvrage rassemble 500 gaffes, lapsus et citations humoristiques de personnalités politiques françaises, hommes ou femmes.
C'est un plaisir de partager avec les lecteurs de Citons-precis.com quelques unes de ces formules, dont certaines sont connues et d'autres moins. Il convient de reconnaître que le genre des perles de langage n'est pas propre aux hommes politiques. Sans trop avoir à creuser, on en trouverait assurément d'aussi savoureuses chez les avocats, les bouchers, les plombiers-zingueurs, les musiciens ou les trapézistes...Mais il y a une différence. D'abord la gent politique, élue ou non, fait partie de la sphère publique. A ce titre, les propos des membres du club sont scrutés, épiés, décortiqués, analysés et commentés. Une seule dérive langagière et voilà le bêtisier alimenté. Et gaussés ceux que l'on considère comme faisant partie des "puissants", et que leur maladresse d'un moment ravale au rang du commun des mortels.
Et puis, les politiques se laissent trop souvent aller à la fameuse langue de bois. A force d'en user et d'en abuser, ils se répètent, alambiquent leurs propos, redoutent le parler vrai, et masquent le "fond de leur pensée" qui pourrait les découvrir. D'où, quelques sorties de route mémorables, non seulement dans le discours, mais encore à l'intérieur des phrases. Allez, on pardonnera ces défauts à nos hommes politiques, dès lors, somme toute, qu'ils font vivre la démocratie, et que ce peut être à la fois tâche noble et ingrate !
DC
Mots-clefs : politique, politicien, homme politique, République, langue de bois, perles, gaffes, citations, aphorismes. 000 |
Il faut savoir écouter le silence des urnes.
La pire calamité après un général bête, c'est un général intelligent.
Je suis venu dire aux français qu'il est temps de renoncer au renoncement.
Ce n'est pas que j'ai réfléchi, c'est que la réflexion s'est imposée à moi.
J'ai menti, mais c'était de bonne foi.
L'augmentation des travailleurs, en augmentant le travail, crée des emplois.
J'en ai pas discuté avec personne, mais c'est la position de mon parti.
Si on ne dit rien, il n'est pas étonnant que les électeurs ne nous écoutent pas.
En complément, on peut prendre plaisir à consulter un autre ouvrage, celui de Marc Hillman, paru aux Editions "J'ai Lu" en 2015, sous le titre :
Le meilleur du pire des gaffes ; Politiques, sportifs, artistes, journalistes.
On en extrait cette formule de Jean-Pierre Chevènement ;
Le meilleur moyen d'apprendre à apprendre, c'est encore d'apprendre.
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