San-Antonio, alias Frédéric Dard
Frédéric Dard (1921-2000) est un auteur français prolifique auquel on doit pléthore de romans -romans noirs, romans policiers et de suspense -, et d'oeuvres dramatiques, de scénarii, d'articles, etc. C'est en particulier avec la série des livres du commissaire San-Antonio qu'il se fait connaître dès le début des années cinquante, dans un style imagé, argotique et truculent. 175 titres estampillés San-Antonio paraîtront au total.
Frédéric Dard a raconté comment il avait trouvé le pseudonyme de ces romans : pointant son doigt au hasard sur une carte du monde, c'est la ville américaine de San Antonio, au Texas, qui s'est retrouvée l'heureuse élue ! Un trait d'union judicieux pour "franciser" le patronyme, et la série pouvait démarrer, et connaître un succès non démenti après quelque titres passés inaperçus au début.
Mots-clefs : Frédéric Dard, San-Antonio, police, policier, commissaire, Bérurier, Fleuve Noir, citations, aphorismes.
Les citations
- L'échec, c'est la réussite du con.
- Le bon sens, c'est ce qui permet d'être écouté quand vous n'êtes pas intelligent.
- La modestie n'est pas la moindre de mes qualités.
- Ne pas pouvoir revenir en arrière est une forme de progression.
- Les femmes franches sont celles qui mentent intelligemment.
- Les deux hommes sont de la même mère, mais pas de la même paire.
- Le signe de notre époque, c'est que les vieux cons sont de plus en plus jeunes.
- L'ambition éloigne l'homme de lui-même : il se quitte pour arriver.
- Impossible n'est pas français. C'est pourquoi en France on réussit tout, sauf le possible.
- Cela fait plaisir d'être connu et reconnu. Du reste, il n'y a que des gens connus qui sont reconnus, c'est connu.
- C'est au moment de payer ses impôts qu'on s'aperçoit qu'on n'a pas les moyens de s'offrir l'argent que l'on gagne.
- Mon Dieu, je vous en supplie, qui que vous soyez, soyez !
- Vivre, c'est arpenter un tapis roulant allant en sens inverse de ton déplacement.
- En Inde, seuls les pantalons bouffent.
- On n'a rien à gagner à emmerder les gens qui n'ont rien à perdre.
- Le jour où les hommes comprendront qu'en donnant la vie on offre aussi la mort, ils hésiteront peut-être à vider leurs burettes.
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Voir ou revoir en supplément :
Ma pensée poétique du jour : le tube.
Dédié à tous les chanteurs tombés au chant d'honneur...
(Première publication en septembre 2016)
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