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Citons-precis.com

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Citations, aphorismes, maximes, sentences, pensées poétiques...

15 expressions françaises et leur explication, liste supplémentaire (ça ne vaut pas un pet de lapin, se tenir à carreau, payer rubis sur l'ongle, etc.)

Publié par Daniel Confland sur 15 Novembre 2019, 20:33pm

Catégories : #textes

 

Un premier article sur les expressions françaises a été publié sur Citons-precis.com en janvier 2019 sous le titre :

"15 expressions françaises avec leur explication ( Ça ne mange pas de pain, tomber dans les pommes, avoir une marotte, etc. )"

Le lecteur pourra s'y reporter en cliquant sur le lien suivant :

http://www.citons-precis.com/2018/11/expressions-et-citations.html

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Introduction

 

Les expressions françaises constituent la preuve illustre, historique et contemporaine de la vie trépidante, efflorescente, étonnante et multidimensionnelle d'une langue. Au gré du temps, elles se sont formées à partir de racines linguistiques multiples, d'un agrégat de mots et de formes verbales, d'un assemblage improbable à la chronologie non linéaire. Les revirements de leur signification sont monnaie courante et, les concernant,  le fil du temps n'est pas un fil d'Ariane facile à suivre...En résumé, les expressions françaises, ça part dans tous les...sens !

Daniel Confland

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Mots-clefs : expression française - langue - locution - formule - citations.

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15 nouvelles expressions françaises avec leur explication

Cela ne vaut pas un pet de lapin.

Cette expression date de la fin du XIXème siècle, mais on n'en connaît pas l'origine. A moins de considérer qu'elle travestit la phrase "Tout ça ne vaut pas une peau de lapin", laquelle, comme on sait, ne vaut pas cher. Mais ceci est une extrapolation personnelle. Pour en revenir à nos...lapins, il faut dire que ces animaux n'ont pas bonne presse : poser un lapin ou sentir le lapin en sont des exemples. Et si le chaud lapin se vante de ses exploits, bon nombre de cocus l'auraient volontiers à portée de fusil ! Pour faire bonne mesure, concédons que le pet, d'où qu'il vienne n'est pas non plus en "odeur" de sainteté. Son bruit jaillissant lui fait accoler un qualificatif de rapidité, qu'on retrouve notamment dans se sauver comme un pet. Notons qu'au XVIIIème siècle, on utilisait l'expression pet de coucou pour qualifier ce qui ne valait pas grand chose, tout de même plus mignonne et poétique que la peu reluisante crotte de bique !

Source :

https://www.expressio.fr/expressions/ne-pas-valoir-un-pet-de-lapin

Se tenir à carreau

Deux explications possibles à cette expression. La plus courante remonterait au Moyen-Age, où le fait de se tenir "en arrière" de l'arbalète signifiait qu'on était à l'abri des flèches (les carreaux) de cette arme, mais quand même sur ses gardes au cas où les arbalétriers ennemis prendraient l'avantage.. L'autre origine, évidemment plus tardive, dériverait de l'argot carre ou carrette, soit le terme signifiant la "carrée", la chambre, et donc un endroit fermé où l'on pouvait se sentir protégé.

Source :

https://lewebpedagogique.com/culturefrancaisepourtous/vie-quotidienne/les-expressions-courantes/

 

Payer rubis sur l'ongle

Datée du XVIIème siècle, cette expression imagée n'a rien à voir avec la pierre précieuse. Le rubis, c'était le vin, et plus précisément sa couleur. Lorsqu'on en abusait lors de soirées très arrosées, la coutume voulait, pour honorer l'auteur de la tournée, lever et dédier son dernier verre à un ami absent, etc., qu'on posât la dernière goutte de "rubis" sur son doigt, avant de lécher ce dépôt. Par comparaison, l'expression boire le calice jusqu'à la lie, au moment de subir une épreuve irrémédiable, paraît beaucoup moins festive...

Source :

http://www.linternaute.fr/expression/langue-francaise/6743/payer-rubis-sur-l-ongle/

 

Monter sur ses grands chevaux

Au Moyen-Age, les chevaux de cavalerie étaient grands et forts pour que les chevaliers qui les montaient en armure soient encore plus impressionnants, une fois, en outre, que que ces "destriers" étaient caparaçonnés. Par extension, une personne "montée sur ses grands chevaux" est à même de défendre son pré-carré et ses intérêts, voire un simple point de vue discuté de façon agressive. Dans ce sens, l'expression entre dans le langage courant dès le XVIième siècle.

Source :

https://lewebpedagogique.com/culturefrancaisepourtous/vie-quotidienne/les-expressions-courantes/

 

Tenir la dragée haute à quelqu'un

Le sens de cette expression remonterait au XVIIIème siècle. A cette époque, les enfants jouaient à un jeu où ils devaient tenter d'attraper une friandise suspendue au bout d'un fil. Mais la personne tenant le fil se plaisait à bouger le fil de haut en bas pour retarder la prise du bonbon. Ce faisant, cette personne exerçait une forme de pouvoir. Le jeu n'est plus en vogue, mais il se maintient encore au travers de quelques manèges forains où, à chaque tour, les enfants juchés sur leurs chevaux ou conduisant leurs voitures de pompier tentent de s'emparer d'une peluche joueuse, reliée par un fil et une poulie au propriétaire du tourniquet. Fort heureusement, le forain se montre souvent compréhensif en octroyant aux gagnants un bon pour un tour supplémentaire ! 

Source :

https://www.pourquois.com/expressions_langage/pourquoi-tenir-dragee-haute-quelqu-.html

 

Chercher noise

Le mot noise vient du latin nausea qui signifie mal de mer. En apparence, rien à voir avec le sens de chercher querelle, chercher la bagarre qu'on lui attribue aujourd'hui. En fait, le premier sens, au XIème siècle, était celui d'un bruit, d'un tapage. Il est vrai qu'une querelle entre individus en colère génère souvent du vacarme. On retrouve ce sens dans le mot anglais "noise". Si la querelle exacerbe à l'extrême les passions, on pourrait hasarder qu'elle ira jusqu'à la nausée des protagonistes et des spectateurs, ce qui reviendrait à l'étymologie latine par un détour dont on ne peut rien assurer...En tout cas, chercher noise dans le sens de chercher querelle est d'usage au XVIIème siècle, sans référence au bruit. On rencontre aussi à cette époque la variante "chercher noise pour noisette", ou noisette signifie "peu de chose" (comme notre franglais "peanuts", remarquez-le). En général, d'ailleurs, on taxe celui qui cherche noise d'avoir entrepris la dispute pour un motif futile.

Source : https://www.cnews.fr/culture/2013-02-04/pourquoi-dit-chercher-des-noises-367568/

 

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