Cliché : Thesupermat, wikipédia, CC BY-SA 3.0.
Un type au visage maigre vous dévisage dans un restaurant. Un homme s’immobilise à l’écoute d’un air sifflé dans la rue. Un enfant avait très froid dans les cuves d’une briqueterie, il y a longtemps, en Hongrie. Trois histoires du passé – elles semblent n’avoir aucun rapport les unes avec les autres, mais elles sont reliées par le même fil, tissées par une puissance obscure, au son de la même musique mystérieuse que joue le flûtiste invisible.
Peut-on voir dans le « flûtiste invisible » du titre – tiré d’une citation d’Einstein – un avatar du destin ?
" Einstein avait un rapport compliqué avec la notion de Dieu ! Parfois il la rejetait, parfois il évoquait le « flûtiste invisible », métaphore des forces qui déterminent notre existence. Ce qui me plaît chez le flûtiste, c’est son côté poétique, mélodieux, cette musique mystérieuse… Mais le mot le plus fort, c’est, effectivement, « destin ». Qu’y a-t-il derrière ce mot ? Depuis la nuit des temps, les hommes ont toujours tenté de définir l’indéfinissable. Comment ? Modestement, en racontant des histoires".
S’agit-il d’un roman, ou d’un reportage à la rencontre du flûtiste invisible ?
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Les citations
La mémoire, c’est la faculté grâce à la quelle les êtres humains interprètent l’expérience. Se souvenir, c’est réinterpréter.
Tout est mouvement, la pensée est un mouvement. La nature est établie sur le mouvement.
Si j’avais à écrire un livre de morale, il aurait cent pages et quatre-vingt dix neuf seraient blanches.
La beauté naît de l’attendu. C’est la beauté classique. La beauté naît de l’étrange. C’est l’autre beauté.
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