Le lecteur en trouvera quelques uns ci-dessous, livrés à son appréciation. (*)
Daniel Confland
(*) Certains exemples ont déjà été cités dans un article de mai 2018.
(Sacha Guitry)
- Mettre de l'argent de côté pour l'avoir devant soi, est, pour paradoxale qu'elle soit, une façon comme une autre d'assurer ses arrières à effet de ne pas l'avoir dans le dos.
(Pierre Dac)
- Autant que nous sommes, nous devrions remettre à l’honneur tous ces noms désuets et charmants de notre belle langue. Soit, dans un commissariat la phrase : "Mer…, le présumé coupable nous a raconté des craques ! " deviendrait en empruntant au style fleuri : "Saperlipopette, le présumé innocent nous a conté moult calembredaines !". L’oreille, le langage et la machine judiciaire y gagneraient indéniablement en distinction !
(Daniel Confland)
- Si tous ceux qui n'ont rien n'en demandaient pas plus, il serait bien facile de contenter tout le monde.
(Coluche)
- Vous me demandez si je suis athée? ...je suis plus intéressé par notre vin d'ici que par leur au-delà.
(Francis Blanche)
- Le désert est la seule chose qui ne puisse être détruite que par construction.
(Boris Vian)
- Un jour, j'étais dans un lit huppé avec du beau linge. Mais le mari nous a surpris et, à cet instant même, j'ai compris que j'étais dans de beaux draps.
(Nolan Celdifand)
(Pierre Doris)
- Le mariage, c'est souvent un coup de foudre. On s'est plu, on s'est plu, on s'est plu, puis à la fin, on sait plus !
(Coluche)
- A New York les taxis sont jaunes, à Londres ils sont noirs et à Paris ils sont cons.
(Frédéric Beigbeder)
- Même publié chez Gallimard, il est fréquent que toute l’intrigue d’un roman se dévoile dès la première phrase, ainsi : "Au bout de trente piges où il n’en finissait pas de vivre à la colle avec sa rombière, il n’en avait plus rien à cirer de faire reluire bobonne !". Dès ces quelques lignes, il est en effet évident d’imaginer un couple à la dérive auquel plus rien de bon ne peut arriver désormais…
(Daniel Confland)
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Pour voir les choses plus en grand et de façon moins impertinente, le lecteur se reportera aux trois articles déjà parus sur la langue française en mai 2017 :
- Voir et revoir : Eloge de la langue française
- Voir et revoir : Eloge de la langue française, deuxième partie : 14 belles citations sur notre commun patrimoine
- http://Eloge de la langue française, 3/3 : de tout un peu, des anecdotes sur la langue, ses difficultés en citations, le beau style, Malherbe et Boileau
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