Georges Feydeau (8 décembre 1862 - 5 juin 1921) est le fils de l'écrivain Ernest Feydeau et de Léokadia Boguslawa Zalewska, une jeune femme polonaise née à Varsovie. Cette épouse a de nombreux amants, dont probablement Napoléon III et son demi-frère le duc de Morny. Georges serait sans doute le fils de ce dernier.
Si Georges s'est illustré par l'écriture de très nombreux monologues qu'il faisait lire par des comédiens, sa célébrité vient surtout de l'art du vaudeville qu'il a porté au plus haut en France. Cette spécialité, qui épousait parfaitement l'appellation de "théâtre de Boulevard", par référence aux grands boulevards parisiens, était particulièrement en vogue au XIXième siècle.
L'art de Feydeau peut se résumer ainsi :
"Chacune de ses pièces met en scène des personnages hauts en couleur pris dans des situations absurdes et confuses, qui donnent lieu à des dialogues hilarants et des répliques mémorables. Ses pièces sont d'autant plus pertinentes aujourd'hui car elles continuent de capturer les absurdités de la condition humaine avec un humour intemporel." (1)
Parmi ses œuvres les plus connues et les plus jouées, on mentionnera :
Monsieur chasse, Un fil à la patte, le Dindon, La Dame de chez Maxim, La puce à l'oreille, Occupe toi d'Amélie, Feu la mère de Madame, On purge bébé, Mais , n'te promène pas toute nue.
(1) https://www.toptoptop.fr/top-10-des-meilleures-pieces-de-feydeau.html
Sources biographiques :
https://libretheatre.fr/biographie-de-georges-feydeau/ décédé le 5 juin 2021
https://fr.wikipedia.org/wiki/Georges_Feydeau#Maladie_et_mort
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- Il n'y a plus d'anthropophages dans le pays depuis que nous avons mangé le dernier.
- L’argent ne fait pas le bonheur. C’est même à se demander pourquoi les riches y tiennent tant.
- C'est toujours au moment de se lever qu'on a le plus envie de dormir. Donc l'homme devrait attendre qu'il se lève pour se coucher.
- Comment je suis devenu vaudevilliste ? C’est bien simple. Par paresse. Cela vous étonne ? Vous ignorez donc que la paresse est la mère miraculeuse, féconde du travail. Et je dis miraculeuse, parce que le père est totalement inconnu.
- L'homme est fait pour la femme. La femme est faite pour l'homme... surtout en province, où il n'y a pas de distraction.
- Le mariage, c'est l'art pour deux personnes de vivre ensemble aussi heureuses qu'elles auraient vécu chacune de leur côté.
- L’amant c’est l’artiste de l’amour. Le mari n’en est que le rond-de-cuir.
- Si les maris permettaient un ou deux amants à leurs femmes pour qu'elles puissent comparer, il y aurait beaucoup plus de femmes fidèles.
- Les maris des femmes qui nous plaisent sont toujours des imbéciles.
- Quel dommage qu'on ne puisse pas avoir un amant sans tromper son mari.
- Moi, je trouve qu'on doit avoir les mêmes égards pour sa maîtresse que pour sa légitime. Par conséquent, je la trompe!
- L'amour, ça demande le plein feu. Ce n'est pas une chose qu'on entretient au bain-marie.
- Le grand tort que nous avons, nous autres femmes, c'est, pour amant, de chercher toujours un homme que nous aimons, alors que la vérité serait d'en chercher un qui nous aime.
- Quand une femme parle, c’est pour ne rien dire, donc, quand elle ne dit rien, c’est qu’elle parle.
- On peut changer d’affection ! Le coeur ça se déplace.
- La mère fait des ménages, la fille les défait.
- Si on pouvait voir les femmes vingt ans après, on ne les épouserait pas vingt ans avant.
- Les joies de la famille sont si délicates qu'il faut être seul pour bien les apprécier.
- Pourquoi désire t on une chose ? C'est parce que les autres la désirent. Ça devient comme une espèce de Légion d'honneur et l'on est doublement fier de l'obtenir: d'abord pour la distinction dont on est l'objet et puis.... parce que ça fait rager les autres.
- Ma seule gymnastique, c'est d'aller aux enterrrements de mes amis qui faisaient de la gymnastique pour rester en bonne santé.
- On n'achète pas les tableaux parce qu'on les aime; on les aime parce qu'on les achète.
- Les livres sont des amis parfaits. Mais il y a une chose qu'ils ne peuvent souffrir, c'est d'être prêtés. Ils sont alors si vexés qu'ils ne reviennent jamais.
- Une opération n'est jamais inutile. Elle peut ne pas profiter à l'opéré...Elle profite toujours à l'opérateur.
- La jeune génération est très inférieure à la nôtre... Tout de même, si je pouvais en faire partie.
- C'est un ami dont je ne connais pas le nom, et je le connais depuis trop longtemps pour lui demander.
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