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Tags : sonnet - poésie - amour - vivre - souffrance - mourir - Renaissance.
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En quelques mots...
Louise Labé (1524-1566) est une poétesse de la Renaissance née à Lyon, surnommée la Belle Cordière en raison du métier de son père puis de son mari. Elle écrit notamment sous l'influence d'Ovide et de Pétrarque et, plus largement, de la Renaissance italienne. On lui doit 24 sonnets, dans une œuvre par ailleurs courte, d'un peu plus de 600 vers.
Le Sonnet Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie est une poésie lyrique, en ce sens qu'elle parle des sentiments et du Moi. Elle prend la forme d'une complainte où se mêlent le plaisir et le désir d'amour, mais aussi le désordre et le chagrin qu'il cause dans nos vies. L'Amour est tout pouvoir, et résister à ses heurs (*) et malheurs est vain.
DC
(*) heur : chance, bonne fortune
Voir notamment : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louise_Labé
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Je vis, je meurs; je me brûle et me noie
Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J’ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m’est et trop molle et trop dure.
J’ai grands ennuis entremêlés de joie.
Tout à un coup je ris et je larmoie,
Et en plaisir maint grief tourment j’endure ;
Mon bien s’en va, et à jamais il dure ;
Tout en un coup je sèche et je verdoie.
Ainsi Amour inconstamment me mène ;
Et, quand je pense avoir plus de douleur,
Sans y penser je me trouve hors de peine.
Puis, quand je crois ma joie être certaine,
Et être au haut de mon désiré heur,
Il me remet en mon premier malheur.
Louise Labé
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Autres sources sur l'œuvre et l'analyse du poème :
https://www.poetica.fr/poeme-3897/louise-labe-je-vis-je-meurs-je-me-brule-et-me-noie/
Le sonnet en musique
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